Doré Grandjean
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Dore Grandjean

Dore Grandjean °1953

Mon art est l’histoire de la quête de moi-même. Pour le moment, je sais presque qui je suis, où se trouve ma place dans le monde, mais cette connaissance ne m’apaise pas. Tout change tout le temps: moi, les gens, et tout autour.
La peinture, c’est ma langue, mais pas nécessairement un moyen de communication. Je peint moi-même et mon univers, qui est trop complexe pour être partagé avec les autres.
Il me regardent fixement, et ils regardent aussi mon monde, en général de façon voyeur, souvent avec bienveillance, et parfois en essayant de comprendre. Mais je reste à distance, je suis loin d’être prêt, j’ai encore beaucoup de circonvolutions tourbillonnantes à démêler.
Peindre, c’est drainer l’âme, qui se remplit de plus en plus vite avec des idées et des impressions qui ne cessent d’évoluer. Un excès d’inspiration est plus néfaste qu’un manqué. Parfois un excès asphyxie, parfois il peut exploser dans des créations fantastiques de couleurs et de formes, qui résultent en des styles différents.
Le peintre en moi est un exhibitionniste, parfois subtil, parfois brutalement osé. Je cherche de la reconnaissance, je veux faire partie de l’ensemble qui incarne l’immortalité de la peinture. Mais cela ne veut pas encore dire que je dois faire des concessions sur style ou technique, et certainement pas sur mes sujets. Je parle de moi et mon monde, souvent avec des symboles qui retournent: des visages comme miroir des émotions. Quand je montre tout cela aux gens autour de moi, je ne sais pas s’ils me comprennent, mais cela n’est pas nécessaire, tant qu’ils n’attendent pas que moi je les comprenne.
J’ai jeté le ballast, l’artiste en moi a grandi, je suis maintenant équipé d’un filtre qui retient ce qui n’est pas important et je regarde le monde de ma façon. Mais surtout, j’ai cette passion créatrice impérative, à laquelle tout doit céder.
Dore Grandjean
Mes peintures ont déjà été exposées souvent à New York, Paris, Barcelone, Bruxelles, Anvers, etc.